Adji Sarr priée de “retirer sa plainte au nom de la paix” (Alliance sauver le Sénégal)

Adji Sarr priée de “retirer sa plainte au nom de la paix” (Alliance sauver le Sénégal)
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L’Alliance sauver le Sénégal demande à  “Adji Sarr qui accuse de viol Ousmane Sonko, de retirer sa plainte au nom de la paix sociale et de la cohésion nationale”.  Son Président, Babacar Mbaye Ngaraf, dans un communiqué parvenu , est d’avis que le bateau Sénégal tangue dans des eaux troubles et qu’il mérite d’être sauvé avant de chavirer pour de bon.

Feuilleton Adji Sarr-Sonko

Depuis un certain temps, le Sénégal vit au rythme des différentes séquences de ce qui a les allures d’un feuilleton entre Adji Sarr-Sonko. L’Affaire qui concerne deux Sénégalais est privée. Elle n’en revêt pas moins une connotation politique inhérente aux enjeux de l’heure et au statut du deuxième nommé accusé de viol. Ce qui a fini de lui imprimer un caractère violent tant du point de vue verbal que physique qui s’exacerbe de jour en jour.

S’attribuant l’adage qui veut que la posture de celui qui alerte sur un danger latent soit beaucoup plus salutaire que celui qui se contente du simple constat, le Président de l’ Alliance Sauver le Sénégal a jugé opportun de se prononcer sur la question à travers une invite faite à la présumée victime de viol :

Retirer la plainte  au nom de la paix

“Cette affaire pour le moins regrettable a traversé le champ politique pour prendre une orientation de repli identitaire fait d’invectives et de menaces. De ce fait, il constitue un terreau fertile à des sentiments régionalistes et communautaristes susceptibles de saper l’unité nationale. C’est pourquoi conscient du danger qui guette notre nation, nous prions madame Adji Sarr de retirer sa plainte au nom de la paix sociale et de la cohésion nationale”, alerte Babacar Mbaye Ngaraf.

Poursuivant, le Président de l’Alliance sauver le Sénégal met le doigt sur des plaies béantes et douloureuses pour qu’on se permette le luxe d’en rajouter : “Au moment où notre pays porte encore les stigmates de l’émigration clandestine (cinq cent morts environ en un mois) et de la Covid-19 (plus de huit cent morts), le Sénégal se serait bien passé d’un engrenage politico-ethnique aux conséquences désastreuses”.

Complot politique ou manipulation ?

Préoccupé par la tournure de cette affaire et face à l’incertitude de ce que demain sera fait, Babacar Mbaye Ngaraf enfile des habits de prêcheur pour renvoyer dos à dos les deux parties concernées:  “Complot réel ourdi par le pouvoir contre Ousmane Sonko ou manipulation de l’opinion du président de Pastèf par une victimisation outrancière, Dieu seul et eux savent. Toujours est-il qu’ils doivent se rendre à l’évidence que leur différend ne doit pas mener à l’embrasement du Sénégal mais également que cette vie éphémère sur terre ne constitue même pas une goutte dans la mer par rapport au monde la réédition des comptes au cours de laquelle chacun d’entre nous répondra de ses actes devant Dieu comme si elle fut la seule créature”.