Il est revenu mercredi sur la scène du crime lors du procès en appel Barth-Ndiaga Diouf. Et il est sous le feu des projecteurs pour être à l’origine du renvoi dudit procès au 21 décembre prochain. Cheikh Maktyou Siby, à sa sortie d’audience, rebobine le film de 2011.
Pas l’intention de tuer…
Ce garde de corps de l’ex président Abdoulaye Wade, faisant partie du commando, est aussi l’un des prévenus de l’affaire Barth signale mercredi au tribunal. Racontant sa descente chez Dias-fils, en 2011, Cheikh Makiyou Siby dit n’avoir pas l’intention de tuer qui que ce soit.
…Mais d’apaiser le climat politique…
Durant cette période électorale, se souvient-il, le maire Barthélemy se rendait, avec ses jeunes, chez des autorités, pour leur remettre des lettres de menaces. Et lui aussi, il avait fait autant pour les inciter à l’apaisement. Et Bart avait été ciblé dans ce cadre pour lui remettre sa lettre.
…Hélas le coup fatal
“Quand on est arrivé devant la mairie de Mermoz, narre-t-il, Barthélemy a été informé par ses proches. Il croyait qu’on était venu pour l’attaquer. Il a dégainé son arme et a tiré sur nous. Cinq parmi nous ont été touchés. Ndiaga Diouf, qui avait de graves blessures, est finalement décédé”.
Fermant cette page douloureuse, Cheikh Makiyou Siby a souhaité d’être jugé en présence de ses avocats…
