Horloge biologique : les hommes aussi

Horloge biologique : les hommes aussi
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Fertilité, stérilité… une affaire de femmes tout ça ? A la lumière des avancées scientifiques et quitte à bousculer quelques idées reçues, les hommes ont aussi leur rôle à jouer.

La fertilité masculine est tributaire d’une horloge biologique

Les femmes arrivent au monde avec un nombre défini d’ovocytes, dont le stock s’épuise jusqu’à la ménopause qui marque la fin des cycles de reproduction féminine.
Si les hommes ne subissent pas un tel tomber de rideau, sous prétexte qu’ils continuent de fabriquer des spermatozoïdes toute leur vie, ce n’est pas pour autant que leur « usine » (les testicules) ne se met pas à débloquer… Inutile de se leurrer, ils sont aussi esclaves de leur horloge biologique.

La qualité du sperme subit également le poids du vieillissement qui conduit à une diminution de la fertilité. Chez l’homme, à partir de 25 ans, les chances d’avoir un enfant dans les six mois baissent de 2 % tous les ans.

Des travaux ont démontré que plus le père est âgé, plus la mère, indépendamment de son âge à elle et de ses propres facteurs de risques, rencontre des difficultés à se retrouver enceinte.
Cette même femme voit la probabilité de fausse couche multipliée par trois selon que son partenaire ait 25 ou 35 ans ! Dans le cas de fécondations in vitro, il a été souligné que l’âge du père, 40 ans et plus, est susceptible de constituer une cause d’échec de la grossesse.

Il faut plus de 2 mois pour fabriquer des spermatozoïdes

Chez l’homme, à partir de la puberté et ce normalement jusqu’à un âge avancé, s’enclenche la spermatogenèse, le processus de fabrication des spermatozoïdes. Deux mois et demi, rien que cela, c’est précisément le temps qu’il faut aux gamètes mâles pour se faire une beauté et avoir enfin le droit de s’appeler spermatozoïde… Lire plus sur notrefamille.com