LE BBL, pas si exceptionnel ?

LE BBL, pas si exceptionnel ?
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Des fesses plus rondes, plus rebondies, plus définies inondent les réseaux sociaux depuis des années. C’est en grande partie grâce (ou plutôt à cause) du Brazilian Butt Lift. Une pratique populaire, mais pas sans dangers…

Non, le Brazilian Butt Lift n’est pas un cocktail que l’on peut boire sur un rooftop au coucher du soleil. C’est LA pratique chirurgicale ultra répandue et qui se popularise toujours grâce aux réseaux sociaux. Mais même si c’est l’opération tendance du moment, c’est aussi l’une des plus mortelles. Le BBL tire son inspiration dans le travail d’Ivo Pitanguy, chirurgien plastique brésilien. C’est un mix entre liposuccion et injection de graisse pendant laquelle le praticien prélève du gras dans les parties non-désirées du corps pour le réinjecter dans les fesses et les hanches. Le but, c’est d’augmenter le volume et d’apporter un galbe prononcé. Le résultat serait plus « naturel » que lors de la pose d’implants et réputé comme étant peu douloureux et ne laissant presque aucune cicatrice. Toute une flopée d’élément qui aide à le rendre plus populaire. Une opération miracle ? Évidemment, ce n’est pas si simple.

BBL : danger mortel ?

Comme toute opération chirurgicale, le BBL n’est absolument pas à prendre à la légère. Il ne peut déjà pas s’adresser à toutes et tous. Comme la quantité de graisse prélevée doit être conséquente, il faut avoir un excédent suffisant. Alors adieu les fesses bombées si l’on est déjà fine ou fin. Entre 5 000 et 30 000€, c’est ce qu’il faudra débourser. Une fourchette de prix aussi large, car chaque opération varie en fonction des besoins de chacun, mais aussi parce qu’elle comporte des risques. Si le gras est mal injecté, il peut s’infiltrer dans les vaisseaux sanguins et atteindre le cœur et les poumons, entrainant la mort.

Le choix d’un bon praticien est donc primordial pour éviter ce type de risques, mais ils peuvent aussi arriver chez les meilleurs médecins, affirme le docteur Lara Devgan dans une interview pour Harper’s Bazaar. Un élément pris à la légère par beaucoup qui pensent que l’on peut avoir un BBL comme on achète une baguette de pain. Un patient qui subit un BBL a 1 chance sur 3 000 de mourir, c’est le plus haut taux de mortalité pour une opération de chirurgie esthétique...lire la suite sur stylist