Tourista ou la « diarrhée du voyageur » : comment l’éviter et la traiter

Tourista ou la « diarrhée du voyageur » : comment l’éviter et la traiter
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Entre 25 et 60 % des voyageurs souffrent de tourista lors de leurs vacances. Cette maladie provoque de fortes diarrhées, mais également des nausées, des vomissements, des crampes abdominales ou de la fièvre.

Mieux connue sous le nom de « diarrhée du voyageur », la tourista reste l’une des plus grandes craintes des vacanciers. On vous donne quelques conseils pour éviter de l’attraper et pour la traiter sans mettre vos vacances en péril.

Comment attrape-t-on la tourista ?

La maladie est provoquée par une bactérie comme Escherichia coli, ou plus rarement par un virus ou un parasite. Ces germes sont contenus dans l’eau mal traitée, les aliments mal lavés ou mal cuits. Les symptômes apparaissent entre 12 à 72 heures après l’ingestion du germe et disparaissent même sans traitement en 3 à 5 jours.

Le diagnostic est clinique, l’analyse des selles n’est effectuée qu’en cas de persistance de symptômes ou de doutes.

Un antidiarrhéique peut être nécessaire, notamment en cas de trajet sans accès aux toilettes. Il peut s’agir d’acetorphan ou de lopéramide.  

Les antibiotiques sont parfois nécessaires, en cas de fièvre, de sang dans les selles ou de diarrhée très importante. Un pansement digestif peut compléter le traitement. Les vomissements sont traités par un antiémétiques tel que le métopimazine et un médicament comme le Spasfon, les spasmes abdominaux.  

En complément du traitement, il faut s’hydrater en alternant liquide salé et sucré (bouillons de légumes ou tisanes avec du miel par exemple pour apporter quelques calories). La suite sur allodocteurs.fr