Troubles de la croissance chez l’enfant : 4 choses à savoir

Troubles de la croissance chez l’enfant : 4 choses à savoir
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La croissance est un phénomène complexe, influencé par la génétique et l’environnement, dont les chercheurs essayent de décrypter tous les mécanismes.

Pourquoi faut-il surveiller la croissance de son enfant?

Différents facteurs influencent la croissance et le développement d’un enfant : la génétique, l’alimentation, le sommeil, les hormones et d’éventuelles maladies chroniques. Un trouble de la croissance peut être ponctuel, mais seul un suivi très régulier permet de voir si un rattrapage s’effectue dans les mois qui suivent. Non traité, un retard de développement peut influencer différents aspects d’ordre mental, physique ou affectif chez l’enfant.

“La surveillance régulière des paramètres de croissance staturo-pondérale d’un enfant est primordiale pour dépister précocement un trouble de la croissance”, note l’association Grandir, qui informe, rassure et accompagne les parents d’enfants ayant des problèmes de croissance. “En effet, un diagnostic précoce contribue à optimiser le pronostic de la taille de l’enfant à l’âge adulte. De fait, les courbes de croissance, réactualisées en avril 2018, permettent de vérifier qu’un enfant grandit normalement, ou au contraire, de détecter à temps un éventuel retard ou une anomalie de croissance, susceptible d’être un marqueur de pathologies plus sévères”.

L’association cite notamment la maladie coeliaque, la malnutrition ou la malabsorption des aliments, la mucoviscidose, mais aussi les maladies inflammatoires chroniques (entéropathie inflammatoire, polyarthrite rhumatoïde), les maladies systémiques chroniques (affections cardiaques, rénales, hépatiques) ou encore l’hypothyroïdie.

A quelle fréquence faut-il mesurer un enfant ?

“Idéalement, il est nécessaire de mesurer l’enfant tous les 3 mois jusqu’à 1 an, puis tous les 6 mois jusqu’à 4 ans et enfin 1 à 2 fois par an jusqu’à la puberté. Ces mesures doivent être reportées sur les courbes de croissance afin de vérifier que sa taille s’inscrit bien dans le ‘couloir’ de la courbe de référence et qu’elle suit une progression régulière”, souligne la Pre Agnès Linglart de l’Hôpital Bicêtre, Centre de référence des maladies rares du métabolisme du calcium et du phosphore et filière santé maladies rares “OSCAR”, et membre de la Société française de pédiatrie. Lire plus sur santemagazine.fr