Une femme divorcée au cœur d’un scandale de diffusion d’images obscènes

Une femme divorcée au cœur d’un scandale de diffusion d’images obscènes
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M.F. Diop est capable des pires abus pour reconquérir son ex-petit ami, A. H. Diop. Depuis son divorce, elle harcèle sa victime qui n’arrive plus à dormir à poings fermés. Âgée de 19 berges, la mère célibataire a tenté par tous les moyens de créer une nouvelle histoire d’amour avec M. Diop alors que ce dernier est passé à autre chose en épousant une autre fille. Pour faire croire à celle-ci qu’elle file toujours le parfait amour avec son mari, Mame Faty Diop a réalisé un montage d’images obscènes en utilisant ses photos et celles de son ex, avant de les envoyer à sa rivale. Ne pouvant plus supporter les agissements indignes de la restauratrice, A. H. Diop l’a trainé en justice pour montage illicite d’images et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, rapporte Rewmi.com. Racontant sa mésaventure, il renseigne qu’il s’est marié, après avoir rompu avec Mame Faty Diop qui s’était, elle aussi, mariée. Mais, celle-ci a divorcé quelques mois plus tard. Depuis, déplore-t-il, son ex-copine ne cesse de le harceler en faisant le pied de grue à son lieu de travail et chez lui, sans compter ses appels incessants.

Arrêtée et placée sous mandat de dépôt le 19 janvier dernier, la prévenue a comparu hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar avec sa fille, âgée d’un an. « C’est une copine qui a monté les images. Je voulais faire croire à la conjointe de mon ex que c’est ce dernier qui court derrière moi », a-t-elle laissé entendre, tout en présentant ses plates excuses au plaignant qui a brillé par son absence. Conseil de celui-ci, Me Ndiack Bâ a informé du désistement de son client.

Le représentant du parquet a requis l’application de la loi, non sans fustiger l’attitude de la comparante. « Tu devais rester dans ton ménage comme la partie civile. Tu la poursuivais partout. Et tu veux nous faire croire que c’est une erreur », s’est-il offusqué.

Avocate de la défense, Me Ndoumbé Wane a sollicité la clémence. « Poursuivre un homme jusqu’à faire la prison, aucun homme ne mérite ça. Ayez une pensée pour sa fille », a-t-elle relevé.

A sa suite, la présidente du tribunal a condamné la prévenue à trois mois de prison avec sursis.